étagère BookWorm de Ron Arad ou comment empêcher ses parents de partir trop vite.

Pour finir le week-end en beauté, demande ultime à papa, nous aider à monter MA fameuse étagère.

Et ce n'est pas une mince affaire... tout d'abord trouver le matériel qui va bien, qui permette à la fois de faire des marques, des trous dans le placo et de visser ensuite... et c'est parti pour 22 trous...puisqu'elle est tenue par 11 serre-livres!    

un vrai travail d'équipe et de longue haleine...  

avec des erreurs techniques ou de réflexion qui imposent des méthodes peu conventionnelles!!!!

et où les choses sont recommencées trois fois... mais bon on prend soin de son petit papa, on lui glisse un coussin sous les genoux! 

Et au final, après avoir retournée l'étagère et fait 23 trous (... et oui!) dans notre mur...

La voici bien accrochée... elle ne risque pas de se sauver. Il nous reste à la charger... ça va venir bientôt! 

Merci papa et maman!!!! 

Nous avons profité de la venue de papa et maman pour un spectacle pour les faire travailler non-stop.  Maman à la couture et papa au jardin.

La haie du fond ressemble maintenant à une haie. Papa l'a taillée et pendant ce temps, j'ai tout entassé dans l'espace de l'ancien cabanon de notre voisin. Encore du vert dont nous devrons nous débarrasser à la déchetterie.

 Il a aussi coupé la vigne pour quelle repousse correctement et nous avons arraché le lierre sauvage qui poussait de ci de là. Ben a en plus ramassé toutes les petites branches qui jonchaient le sol et ratissé. 

Le résultat est bluffant, entre les cabanons qui sont abattus, les arbres coupés, la terre ratissée et la haie taillée… notre jardin commence presque à ressembler à un jardin, encore quelques efforts (ne pas trop regarder à droite :-)) et nous pourrons semer la pelouse.

Il y a tout juste une semaine, nous étions encore en train de remplir une seconde benne. Finalement nous n'avions pas pu la prendre plus grande car le camion qui la transporte aurait été lui aussi plus grand et nous n'étions pas certains que cela passe par la grille! Donc nous avons rempli à ras bord une seconde benne de 7 mètres cubes. Heureusement Marie et Steph sont venues me donner un gros coup de main. Merci merci merci à elles d’avoir pris trois bonnes heures de leur mercredi après-midi pour venir sur le chantier. C'était vraiment pas rigolo: devoir porter les gros morceaux mais aussi remplir des sacs de poussière de brique et de platre pour les verser dans la benne... 
Pour ma part le jeudi et vendredi, j’avais des courbatures partout, même difficile de mettre le pantalon le matin... 

Nous n’avons pas fait de photos sur le moment, trop sale pour remonter chercher l’appareil dans l’appart mais ça nous a vraiment fait plaisir d’être aidé !

Unique photo, le rafraichissement de la fin de journée... bien mérité ! 

Et une petit photo de la benne... aussi pleine que la première et Benjamin a remis encore quelques mètres cubes le lendemain soir.
Malheureusement, il reste encore quelques mètres cubes dans le fond du jardin... ils attendront certainement que papa revienne avec sa remorque.

Hier, soir pendant un peu plus de deux heures, nous avons chargé la benne de 7m3 qui avait été livrée jeudi soir. Et OUPS OUPS OUPS... et bien, elle est déjà pleine à ras bord alors que nous n'avons même pas terminé de vider notre jardin. On n'a ni touché aux parties communes ni à l'intérieur de l'appart! Et re pas de bol, les loueurs de bennes sont fermés le week-end! Donc on est bloqué ....

On pense faire venir une 10m3 pour le prochain tour, pour être certain de tout mettre dedans!!! 

Après mures réflexions... nous avons décidé de faire tomber le cabanon de Gilles car celui-ci n’était plus très solide, et j’ai presque réussi à le faire tomber toute seule, juste en poussant avec mes « gros » bras. Le seul regret c'est que Gilles veut le reconstruire... sinon on aurait eu un jardin rectangulaire.

Bref, encore des briques et des tuiles.... dans notre jardin.

Puis, parce que je suis invivable, j'ai réussi à convaincre Ben qu'on devait s'occuper des deux cabanons qui restaient dans le fond. Je déteste faire les choses à moitié. Donc on s’est d’abord attaqué au vidage. Et ce n’a pas été une mince affaire. Je pense que les anciens adoraient entasser tout et n’importe quoi, pourvu qu’ils ne voient plus le tas de leur maison. Donc on a trié… d’un côté les briques, les tuiles (tombées car le toit s’était affaissé) et le verre (multiple bouteilles –certaines pleines – et des restes de verres à pied), de l’autre le plastique, les déchets et le bois.

Après avoir sorti un vélo, une mobylette, deux cadres de lit en métal et un siège en mousse... nous avons trouvé : un multitude de petits berlingots de peinture (comme ceux utilisés à l’école), des sacs plastiques, des chaussures, une bonne dizaine de bidons d’huile de moteur, des morceaux de draps, des outils de bricolage, du polystyrène, de la paille à lapin, des boites plastiques…  tout cela  en train de pourrir dans la terre !!! On a rempli trois sacs de 100 litres tout de même!

Nous en avions jusqu’aux chevilles, c’était vraiment dégoutant… presque de quoi me faire regretter d’être à ce point exigeante. Quand nous avons eu fini de trier le fond des cabanons et bien il a fallu les détruire. Pour le premier, technique habituelle… on ne change pas une équipe qui gagne…

Pour le deuxième, beaucoup moins drôle, il a fallu sortir la meuleuse et bouffer le disque sur plusieurs centimètres avant d’en arriver à bout. En effet, celui-ci était monté en métal (qu’on ne peut pas mettre dans la benne)… on va devoir faire des allers-retours à la déchetterie … et en plus ça ne rentre pas dans le coffre de la voiture.

 Le week-end prochain, ils annoncent de la pluie, donc on travaillera certainement à l’intérieur, et le week-end d’après on compte faire venir la benne, pour faire place nette.

J’imagine qu’on ne pourra pas compter sur nos voisins pour nous donner un coup de main, alors qu’un tiers des gravats fait partie des parties communes. Pas un seul n’est venu nous voir durant tous ces week-ends de démolition (vive la copro !) Alors que j’imagine qu’ils ne seront pas les derniers à vouloir utiliser le fil à linge que l’on mettra au fond à la place des cabanons.